Biographie François Verret – étendue 2018-02-20T09:19:36+00:00

François Verret

S’il fallait tenter de dire qui je suis…je dirais d’emblée :
« je n’sais pas »… !
chercheur nomade…
en mouvement perpétuel…
autodidacte…bricoleur…artiste ( avec un petit a !)
poète à ma manière…
et s’il fallait spécifier encore, je dirais :
ignorant de plein de choses…
Qui  souhaite que je me définisse plus encore  ?
Aux yeux de qui faudrait-il se définir « sérieusement »…
et spécifier chorégraphe, metteur en scène, acteur-danseur ?

Disons que ce que j’ai appris…ce fut « au contact » de certaines personnes
mes parents d’abord…ils furent essentiel dans le « dispositif » !
mes grands parents,
il y eut un instituteur, Marcel Leroux,
des amis d’enfance, d’adolescence…
il y eut Massa Makan Diabaté…Hideyuki Yano…Susan Buirges…
Jacques Patarozzi…et quelques autres personnes décisives
que je devrais évoquer ici…
et puis il y eut les amours, les amis, les voyages…

Finalement, tout se jouera in situ, sur le plateau…
certains artistes m’auront appris beaucoup…
pourquoi faudrait-il en nommer quelques-uns aujourd’hui
plus que d’autres ?
Disons que certaines rencontres furent particulièrement « marquantes »
Bénédicte Pesle, Ghédalia Tazartès, Alain Rigout,
Anne Koren, Mathilde Monnier, Daniel Emilfork, Rosella Hightower,
Mathurin Bolze, Jean-Pierre Drouet, Christian Dubet, Sylvie Blum,
Dorothée Munyaneza, Natacha Kouznetsova, Charline Grand…

D’autres personnes, enseignantes, me donneront des ailes ! Virginia Pipa-Cazin, Céline Balasse…

On l’aura compris, l’essentiel se sera d’abord joué au cœur de
ma famille (!),
puis, en dehors…dans ce qui pourrait avoir l’air d’être
une sorte de « famille substitutive » (?)
ce fut d’abord, une bande…basée sur…des affinités électives…
puis ce fut une « équipe »…pour devenir
un véritable creuset de création…
où la transversalité des arts s’est exercée d’emblée, dès le premier jour
et ce, durant près de 40 ans…
Nous aurons dédié temps, énergie, ferveur,
à cette passion qui nous engage intimement
et consiste à inventer « une langue étrangère
à la langue commune » (la langue de la marchandise)…
Ce fut une quarantaine de créations de spectacles (voir)
dont certains restent plus « mémorables » (!) que d’autres…
(sans que nous puissions toujours nous expliquer pourquoi)
Des années 80 à 90, surnagent « Tabula Rasa »… « Fin de parcours »…
« La chute de la maison carton »… « quel est le secret ? » … « où commencer ? »
Puis il y eut cette aventure que fut la fondation
des Labos d’Aubervilliers (de 1993 à 2000) (voir), qui n’auraient pas pu surgir sans Jack Ralite (maire d’Aubervilliers)
puis à nouveau des créations…certaines plus « marquantes » que d’autres :
« Kaspar Konzert »… « Bartleby »… « Chantier Musil »… « Sans retour »…
« Do you remember no I don’t »… « Courts Circuits »…
puis ce fut « Chantier 2014-2018 » (voir)
encore et toujours des créations de spectacles :
« Rhapsodie Démente »… « Le Pari »…

Aujourd’hui que dire de plus ?
je dirige une compagnie…un creuset d’artistes…
qui rassemble des acteurs, danseurs, musiciens,
scénographe, créateur de lumière, vidéastes,
plasticiens…
Où que nous soyons, nous menons conjointement
deux lignes de travail :
– processus de recherche et création de spectacles
– actions artistiques à destination des populations
du territoire sur lequel nous travaillons.

François Verret septembre 2017